Une main tendue
Nous avons vu la semaine dernière comment suite à un acte de foi, Pierre est sorti du bateau pour marcher à la rencontre de Jésus. Lorsque sa foi a faibli et qu’il s’enfonçait dans l’eau, Jésus est venu pour lui saisir la main.
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Quand on est jeune et qu’on est assis sur une chaise à l’église, on a parfois la bougeotte. En écoutant la prédication, pour être attentif, certains ont besoin de prendre des notes ou d’occuper leurs mains. Nous sommes assis sur nos chaises avec pas grand-chose pour nous occuper si ce n’est nos mains. Quand j’étais adolescent et cela m’arrive encore, j’ai souvent regardé mes mains en songeant à la complexité de leur fonctionnement, à la complémentarité des doigts, les uns avec les autres, en leurs capacités à s’adapter aux situations diverses. En tant que designer, que j’ai été quelques années, on observe la nature et on s’inspire d’elle. Qu’y-a-t-il de plus fonctionnel qu’une main ? Que ferions-nous sans nos mains ?
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J’ai un ami qui faisait des compétitions de moto-cross. Il avait entre 25 et 28 ans, il travaillait en bureau d’études, il était indépendant avec un appartement à 50 kilomètres de chez ses parents.
Un jour, lors d’une course il est tombé et s’est fracturé les deux poignets. Du jour au lendemain, il est redevenu totalement dépendant de ses parents. Un plâtre sur chaque main, il ne pouvait plus manger tout seul, se déplacer, se laver ou aller aux toilettes sans assistance.
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Regardez vos mains et bénissez Dieu des merveilleux outils qu’il vous a donné.
En contradiction avec une main qui pratique le mal, qui frappe, qui vole, qui tue, qui abuse, qui détourne, qui détruit, nous avons des mains qui peuvent pratiquer le bien.
Je ne vais pas détailler tout ce que nos mains peuvent faire de mal mais plutôt m’attarder sur le bien quelles peuvent réaliser.
Une main qui soutient
Une main qui donne
Une main qui accompagne
Une main qui réconforte
Une main qui prend soin
Une main qui bénit
Actes 3 v 1-21:
1 Un jour, Pierre et Jean montaient au Temple pour la prière à trois heures de l’après-midi. 2 On était juste en train d’y porter un infirme : c’était un homme paralysé depuis sa naissance. On l’installait tous les jours à l’entrée de la cour du Temple, près de la porte appelée la « Belle Porte », pour qu’il puisse demander l’aumône à ceux qui se rendaient au sanctuaire. 3 Quand il vit Pierre et Jean qui allaient pénétrer dans la cour du Temple, il leur demanda l’aumône.
4 Les deux apôtres fixèrent les yeux sur lui.
– Regarde-nous ! lui dit Pierre.
5 L’infirme les regarda attentivement : il pensait qu’il allait recevoir d’eux quelque chose.
6 Mais Pierre lui dit : Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche !
7 Et, en même temps, il le prit par la main droite et le fit lever. Aussitôt, ses pieds et ses chevilles se raffermirent, 8 d’un saut il fut debout et se mit à marcher. Il entra avec eux dans la cour du Temple : il marchait, il sautait de joie et louait Dieu.
9 Tout le monde le vit ainsi marcher et louer Dieu. 10 On le reconnaissait : c’était bien lui qui était toujours assis à mendier près de la « Belle Porte » du Temple.
En voyant ce qui venait de lui arriver, les gens étaient remplis de stupeur et de crainte. 11 Quant à lui, il ne quittait plus Pierre et Jean. Tout le peuple accourut et se rassembla autour d’eux dans la cour du Temple, sous le portique de Salomon, et ils étaient stupéfaits.
12 Quand Pierre vit cela, il s’adressa à la foule :
Hommes israélites, qu’avez-vous à vous étonner ainsi de ce qui vient de se passer ? Pourquoi nous fixez-vous avec tant d’insistance comme si c’était nous qui, par notre propre pouvoir ou notre piété, avions fait marcher cet homme ? 13 Non, c’est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, le Dieu de nos ancêtres, qui vient ici de manifester la gloire de son serviteur Jésus – ce Jésus que vous avez livré à Pilate et renié devant lui alors qu’il était décidé de le remettre en liberté. 14 Oui, vous avez renié celui qui est saint et juste. A sa place, vous avez demandé comme faveur la libération d’un meurtrier. 15 Ainsi vous avez fait mourir l’auteur de la vie. Mais Dieu l’a ressuscité : nous en sommes témoins.
16 Et c’est parce que nous croyons en Jésus, que la puissance de ce Jésus que nous avons invoqué a rendu à cet homme que vous voyez et que vous connaissez, la force de se tenir debout. Oui, cette foi qui est efficace par Jésus a donné à cet homme une parfaite guérison, comme vous pouvez tous vous en rendre compte.
17 A présent, mes frères, je sais bien que vous avez agi sans savoir ce que vous faisiez, aussi bien vous que vos chefs. 18 Mais Dieu a accompli de cette manière ce qu’il avait annoncé d’avance par tous ses prophètes : le Messie qu’il avait promis d’envoyer devait souffrir. 19 Maintenant donc, changez et tournez-vous vers Dieu pour qu’il efface vos péchés. 20 Alors le Seigneur vous accordera des temps de repos, et il vous enverra celui qu’il vous a destiné comme Messie : Jésus.
21 En attendant, il doit demeurer au ciel jusqu’au jour où l’univers entier sera restauré, comme Dieu l’a annoncé depuis des siècles par la bouche de ses saints prophètes.
Cet homme voyant Pierre et Jean, leur demande l’aumône. Pierre lui demande de les regarder afin d’avoir toute son attention avant de continuer. Peut-être voulait-il qu’il constate qu’il n’avait pas la fortune pour lui donner l’aumône avant de lui donner ce qu’il possède. Ni or ni argent, auquel il s’attendait, mais bien plus, la guérison dans le nom de Jésus-Christ.
Et plus tard au verset 19 et 20, Pierre reprend dans la cour du temple: « Maintenant donc, changez et tournez-vous vers Dieu pour qu’il efface vos péchés. Alors le Seigneur vous accordera des temps de repos, et il vous enverra celui qu’il vous a destiné comme Messie : Jésus. »
Je parlais ce matin des mains et de leur action.
Dans ce texte, je note quatre grandes étapes :
1 – Une main est tendue pour demander l’aumône.
Pierre demande l’attention de cet homme.
2 – Une deuxième main est tendue pour donner la guérison.
Imaginez l’excitation et la joie de cet homme qui enfin peut marcher, courir et sauter de joie.
Pierre voulait saisir son attention et c’est maintenant cet homme qui saisit Pierre et Jean par la main.
Verset 11 version Darby :
11 Et comme il tenait par la main Pierre et Jean, tout le peuple étonné accourut vers eux au portique appelé de Salomon.
3 – Une main est tendue pour montrer les acteurs de la guérison qui agissent par la puissance de Jésus-Christ.
L’homme saisi la main de Pierre et de Jean et les entraîne à sa suite dans la cour du temple.
Ça me fait penser à un match de boxe où l’arbitre saisit la main du vainqueur pour la hisser haut et montrer à tous qui a gagné.
Là, l’homme saisit la main de Pierre et de Jean pour les hisser haut et montrer à tous qui a vaincu sur la maladie, sur l’infirmité.
(comme si Jésus lui-même voulait les entraîner vers le temple pour témoigner.)
Pour Pierre et Jean, il y a le fait d’entraîner cet homme hors de son infirmité et ensuite d’être entraîner dans la cour du temple pour témoigner.
Pierre voulait saisir l’attention de cet homme et par la guérison, Dieu a saisit l’attention de toute l’assemblée. Cet homme marchait, sautait de joie et louait Dieu.
Tout le monde le vit ainsi marcher et louer Dieu.
Le témoignage apporté avec son miracle entraîne une reconnaissance du témoin qui est ensuite amené à témoigner davantage et à toucher les cœurs.
Témoin de la guérison, l’assemblée écoute avec attention Pierre et Jean qui en sont acteurs.
Pierre annonce de suite qu’ils ne sont que des serviteurs de Jésus de Nazareth. Ce même Jésus que la foule à fait crucifier quelques jours plus tôt. Lui est la source de toute vie, la gloire est à Jésus-Christ.
L’attention de la foule est saisie pour annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
4 – La main tendue de Dieu qui accorde le repos.
verset 19 : Maintenant donc, changez et tournez-vous vers Dieu pour qu’il efface vos péchés.
Verset 20 : Alors le Seigneur vous accordera des temps de repos, et il vous enverra celui qu’il vous a destiné comme Messie : Jésus.
Jésus Christ est notre sauveur qui nous accorde le repos et le salut éternel.
Il a vaincu non seulement sur la maladie ou l’infirmité mais également sur la mort. Il est ressuscité et nous appelle à le suivre.
Regardez vos mains et bénissez Dieu des merveilleux outils qu’il vous a donné.
Par elles, vous pouvez demander l’aumône, par elles, en Christ, vous pouvez vaincre la maladie, par elles, vous pouvez annoncer qui est le vainqueur et par elles, vous pouvez demander pardon à votre Dieu et recevoir ses bénédictions.
Vous vous en servez forcément pour quelque chose que vous aimez faire. Jouer de la musique, cuisiner, manger, dessiner, jardiner, bricoler, jouer, conduire, lire, écrire, modeler, …
Dieu nous a donné deux outils avec des possibilités infinies. Nous pouvons même nous exprimer en langue des signes. Deux outils qui peuvent s’exprimer dans la force ou dans la douceur, par de grands gestes ou par de la finesse et de la délicatesse.
Regardez vos mains et bénissez Dieu des merveilleux outils qu’il vous a donné.
rédacteur: Sylvain Weber